Lundi 19 janvier de 14 à 16 heures aura lieu le deuxième rassemblement national des guides-conférenciers mobilisés pour sauver leur profession.
Le 17 décembre, ils avaient manifesté place du Palais-Royal, près du ministère de la culture, à Paris, contre l’article 10 de la loi de simplification de la vie des entreprises adoptée par le gouvernement.
[1]L’objet de leur colère ? La carte professionnelle de guide-conférencier, qui s’obtient aujourd’hui au terme d’études supérieures spécialisées, devrait notamment remplacée par une simple inscription sur un registre déclaratif.
« On vide le terme de “guide-conférencier” de son sens. On déqualifie les gens qualifiés », s’était ainsi insurgé Armelle Villepelet, la présidente de la Fédération nationale des guides-interprètes et conférenciers.
Le Comité d’Action pour la défense du métier de Guide-Conférencier qui manifestera le 19 janvier prochain s’est constitué à l’initiative de la Fédération Nationale des Guides Interprètes et Conférenciers (FNGIC), du Syndicat National des Guides-Conférenciers (SNG-C), de l’Association Nationale des Guides Conférenciers des villes et des pays d’art et d’histoire (ANCOVART) et de guides-conférenciers non-affiliés.
« Nous défendons cette profession et nous prenons ses revendications au sérieux », assure-t-on à la direction générale du patrimoine, qui a créé un groupe de travail avec le ministère du tourisme pour élaborer les décrets d’application de cette loi.
« Il n’y a pas d’avenir pour l’économie française dans le low-cost. C’est l’inverse. Le grand projet pour la France, c’est la qualité partout? » a quand à lui commenté Thierry Mandon, le secretaire d’état à la réforme de l’Etat et à la simplification.