Demain je pars…! L’arrêt de Twim Travel expliqué par son patron


PAROMANOPetit acteur insignifiant de l’industrie touristique française, j’ai l’honneur de faire la une de la presse professionnelle depuis quelques semaines.

Certes, les faits sont les faits, et la plupart des journaux ne sont pas allé plus loin dans l’investigation et l’analyse.

Je passe sur les commentaires agressifs, anonymes comme il se doit, et les leçons de gestion postées par des lecteurs sans doute maîtres dans l’art de critiquer ce qu’ils n’ont jamais tentés eux-mêmes, ils ne méritent pas que je m’y attarde.

Je mettrais cela sur le compte de l’ignorance parfois, la seule valeur à connaitre un développement exponentiel en France (mais il faut dire que le terrain y est favorable dans notre secteur), et de la bêtise le plus souvent, son habituel acolyte.

J’avais donc décidé de ne pas polémiquer, surtout après avoir accordé une interview à Tourmag qui s’est fait plaisir en ne retranscrivant que partiellement mes dires pour rendre « l’affaire » plus croustillante afin de s’assurer une audience maximum (tout est relatif, n’oublions pas qu’une bonne audience pour un papier professionnel plafonne à 4 ou 5 000 lecteurs, des queues de cerises dans le paysage médiatique français).

Bref, la vérité vraie n’est sans doute pas assez commerciale.

Mais trop c’est trop. Il se trouve que, parallèlement aux voyages, une de mes autres passions est l’écrit. Et par ricochet j’ai gardé une haute estime de la presse, la vraie, celle qui a pour valeur le respect de la vérité, la vérification scrupuleuse des sources, l’indépendance et l’incorruptibilité, et qui s’inspire plus d’Albert Londres que de Voici.

Or voilà qu’un chroniqueur des bacs à sable, un Zola du microcosme corporatiste et narcissique, se lance dans un « j’accuse » aussi flamboyant que pathétique.

Ce Monsieur, Dominique Gobert pour être plus précis, dont le verbe fait la réputation alors qu’il manie notre langue avec autant de grâce que le cantonnier de mon village après une demi-douzaine de petits blancs au comptoir du Penalty, sans même avoir pris la peine d’investiguer, se permet de juger de ma gestion, de ma sincérité, et de la pertinence de mon modèle commercial.

Je suis, selon lui, un menteur professionnel (et ses expressions sur ce sujet m’ont définitivement ôté les doutes que je pouvais encore avoir sur ses références littéraires) pratiquant illégalement le métier d’agent de voyages.

Reprenons donc dans l’ordre.

Que sait-il de ma gestion ? Rien… Il n’a interrogé ni mon expert-comptable, ni mon responsable financier, ni moi-même, forcement.

Qui est-il pour juger, lui, grand communiquant spécialiste du mélange des genres dont l’unique société qu’il a dirigé a été fermée par décision de justice pour insuffisance d’actif (oui Monsieur, moi je fais mes devoirs avant de l’ouvrir)?

Que sait-il de ma sincérité ? Il ne connait pas plus ma vie professionnelle que ma vie privée, et s’il s’était un minimum renseigné avant de rédiger avec ses pieds un réquisitoire de procureur de pacotille il aurait honte de ses propos.

Quant à la pertinence du réseau Twim Travel, je trouve que pour un spécialiste du tourisme Monsieur Gobert ferait mieux de voyager un peu… et autrement qu’à l’occasion des congrès professionnels. Ah zut j’oubliais, pour cela il faut payer, et si possible parler une autre langue, mais quand on a déjà du mal avec sa langue maternelle, forcement…

Enfin sur la légalité de mes décisions, il se trouve que c’est un peu plus mon rayon que le sien, étant consultant spécialiste de la question des intermédiaires non immatriculés pour le compte du Ministère.

Tiens à propos, un site sans immatriculation (licence à l’époque) qui se présente comme « le spécialiste des voyages de noces » mais camoufle son activité de vente de voyages sous un pseudo portail « non-marchand » du tourisme alors qu’il est commissionné par les tour-opérateurs dont il présente les produits est-il vraiment légal ?

Pour ceux qui n’auraient pas suivi je parle de feu (oui encore une initiative réussie de Monsieur Gobert) demainjepars.com.

C’est terrible ce qu’internet peut laisser comme traces, je suis certain que Monsieur Gobert regrette le bon vieux temps, le sien, où le papier jaunissait au point de devenir illisible et où il fallait passer des heures dans sur des microfiches pour retrouver un article.

Google est vraiment un vilain méchant substitut de bibliothèque.

Voilà pour ce qui est de ma réponse à cette attaque ciblée aussi stupide qu’inutile, aussi ridicule que déplacée, quand les grands du tourisme, les vrais, sont à l’agonie et qu’on perd son temps, sa plume, et l’argent de Tourmag à écrire de telles inepties.

Maintenant revenons aux faits. J’en ai tellement entendu qu’une rapide clarification s’impose.

J’ai créé TwimTravel en 2008, et souscrit une garantie financière auprès d’une compagnie privée non pas parce qu’elle était moins chère que l’APST mais par qu’un de mes actionnaires me l’a recommandée.

En 2010, cette compagnie, CECG, a décidé de ne plus garantir les agences de voyages, et a donc résilié notre garantie. Je me suis tourné vers ce même actionnaire qui m’a recommandé la CNP, et ai donc souscrit une nouvelle garantie auprès de ces derniers.

Entre temps, nous avons beaucoup investi, pour lancer l’activité, et connu une croissance correcte jusqu’en 2011.

En 2012, une conjonction de plusieurs facteurs nous a mis en difficulté financièrement : sortie du réseau Havas (lors de la cession à CWT) et donc prépaiement avec les TO entrainant une réduction importante de notre trésorerie, mauvaise anticipation de croissance (12 % au lieu des 35 % escomptés) ne permettant pas de couvrir nos charges fixes et investissements, et surtout suppression sans préavis de l’autorisation de découvert saisonnière que la banque nous accordait deux fois par an.

Je ne suis peut-être pas le meilleur des gestionnaires, comme beaucoup s’autorisent à le souligner, mais la vérité est toujours plus complexe qu’elle n’y parait.

Les démonstrations simples sont souvent simplistes, et donc fausses, n’en déplaise aux donneurs de leçon.

J’avais le choix entre déposer le bilan et me battre, nous avons collectivement fait le choix de nous battre : réduction drastiques des charges, réductions des effectifs fixes du siège, négociation d’échéanciers avec les fournisseurs et organismes sociaux, etc.. pour mener à 60 % de charges fixes en moins et un retour à l’équilibre mi-2013.

J’ai alors commencé à chercher un partenaire financier ou industriel pour assurer la pérennité de Twim le temps que le marché soit mature pour ce modèle.

Dès le début de 2014, nous avions réduit de 70 % nos dettes (la principale dette fournisseur, de plus 100 000 euros avec Sirius, ayant été entièrement remboursée fin 2013), et réalisé une première petite levée de fonds auprès de business angels pour assainir les comptes en prévision d’une entrée plus important dans le capital d’un nouvel associé.

Alors que tous les signaux sont au vert, la CNP m’annonce qu’ils ont vendu leur portefeuille de cautions à …CECG ! Et par conséquent qu’ils ne renouvelleront pas notre garantie. J’ai alors fait la tournée des assureurs pour chercher un nouveau garant, relativement sûr de moi compte tenu de l’amélioration de la situation de Twim,, en commençant très naturellement par l’APST.

Un premier rendez-vous avec Monsieur Toromanoff me permet de pré-présenter le dossier pour vérifier leur intérêt d’aller plus loin, intérêt validé puisque l’on me dit alors que la réponse sera potentiellement oui mais sous réserve de trouver une contrepartie à la garantie (une caution solidaire, que j’aurais pu trouver parmi mes nouveaux actionnaires).

Je transmets donc un dossier complet, et part me marier (et oui, ce genre d’évènement se prépare longtemps à l’avance, je ne pouvais donc pas me douter que la commission se réunirai la semaine de mon mariage).

J’envoie donc ma collaboratrice et associée présenter le dossier. Expédiée en 10 minutes avec une phrase de conclusion mémorable de son interlocuteur : « vous devriez vous trouver un riche mari Mademoiselle »… Elégant, fin et pas du tout sexiste, très professionnel.

Je reçois quelques jours plus tard une lettre sibylline me signifiant le refus de l’APST de me proposer une garantie, suivi d’un appel amical m’expliquant que mon modèle est un peu « complexe », voir inquiétant pour la profession (sic).

Un peu d’humour, mon gentil interlocuteur fait la une des journaux professionnels le lendemain de son appel, il a été viré le jour même de l’APST, accusé de faux et usage de faux… Un fusible sans doute, mais qu’importe, il me fallait surtout courir les banques et les compagnies d’assurance pour trouver une nouvelle garantie.

Les banques m’ont toutes refoulé, soit parce qu’elles ne veulent plus d’agences de voyages, soit parce qu’elles acceptent de monter une garantie à condition de bloquer un montant équivalent, ce que je ne pouvais pas encore me permettre à l’époque.

Quant aux assurances, 100% de celles contactées, y compris les courtiers qui ont fait le tour de la place, m’ont répondu ne plus vouloir garantir les agences, sans même me demander de dossier.

J’ai donc décidé d’accélérer les négociations avec les investisseurs (en l’occurrence un fonds d’investissement et un professionnel anglais sur le même modèle que moi) pour disposer des fonds nécessaires au blocage demandé par les banques pour l’octroi de cette garantie.

Fin mars, j’ai pris la décision de continuer malgré la perte de la garantie, parce que j’étais certain que les négociations aboutiraient rapidement et que les investisseurs m’auraient apporté le cash avant l’été. J’avais encore 3 mois pour déclarer les créances, et je n’imaginais pas que l’activité allait chuter, jusqu’à atteindre -70% en juillet, rendant la situation impossible à maîtriser.

Seulement voilà, les problèmes n’arrivent jamais seuls.

Tout allant de mieux en mieux, j’avais décidé de renforcer les équipes de support aux conseillers en début d’année, m’attendant à une croissance motivée par la restructuration de Twim.

Erreur de gestion, j’en conviens, j’ai mis la charrue avant les bœufs comme l’aurait dit Monsieur Gobert avec son vocabulaire de comptoir.

Mi-mars, Sirius nous coupe l’accès à leurs services de billetterie, que nos conseillers avaient l’habitude d’utiliser depuis 4 ans. Je passe sur leurs tergiversations : on coupe, mais on ne coupe pas, on négocie un nouveau contrat, on prend rendez-vous puis on l’annule, puis on décide de couper avec du coup plus que 72 h de préavis.

Bref, sans billetterie, plus de voyages.

Il nous a fallu 2 mois et 3 tentatives ratées avant de trouver une solution de rechange, perturbant considérablement notre activité et faisant chuter notre chiffre d’affaires de 50%.

De la repart la spirale infernale : ralentissement de l’activité, diminution de la trésorerie, retard de paiement des fournisseurs et des commissions aux conseillers, inquiétude, entraînant à son tour un ralentissement des ventes, etc…. Vous connaissez la suite.

J’ai pris la décision de continuer parce que j’étais sûr de moi, je n’en ai pas parlé aux conseillers parce qu’ils auraient immédiatement arrêté de vendre et je n’aurais plus eu aucune chance de signer avec les investisseurs.

Je l’ai fait, comme tout ce que j’ai fait pendant ces deux ans de bataille, pour le bien de la société et de ses membres, je me suis mis en péril personnellement parce que j’y croyais.

Et j’y crois encore, à tel point que si c’était à refaire je prendrais la même décision dans les mêmes circonstances.

Gérer une entreprise est une succession de prise de décision et de prise de risque, d’aucuns pourront me reprocher d’en avoir trop pris, mais certainement pas de « manier une passoire à mensonges » dans un article qui ressemble plus à une attaque personnelle qu’à une enquête journalistique digne de ce nom.

Pierre-André Romano





    18 commentaires pour “Demain je pars…! L’arrêt de Twim Travel expliqué par son patron

    1. Merci de nous indiquer si une action en justice par procedure collective est en cours contre cet individu car il a continué à vendre des voyages sans assurance .Je souhaiterais vivement y participer car escroqué comme beaucoup

    2. Chère Carine,
      Je ne serai de prendre contact avce un avocat pour intenter une action judiciaire ou contacter votre conseiller privée Twim Travel pour savoir si une procédure collective avec d’autres client n’est pas envisagé. En effet je pense que vous aurez gain de cause. Je ne vous cache pas que certains conseillers sont entrain de se regrouper pour intenter eux aussi de leur côté une action.
      Bon courage.
      Cordialement,

    3. beau discours monsieur Romano,
      mais la réalité est tout autre

      je fait parti des clients que vous avez volés mais vous vous en fichez.
      sachez que l’argent que vous m’avez encaissé en étant hors la loi puisque sans assurance et avec du coup un contrat falsifié me pénalise aujourd’hui.
      Adieu le voyage de noces économisé depuis si longtemps.
      Si vous avez traversez une période financière difficile, vous êtes vous une seule fois posé la question si vos clients n’en traversaient t’ils pas une également… a priori ça n’a pas été le cas…

      monsieur Romano, vous le savez déjà au fond de vous; vous êtes un escroc sans humanité!!!,
      planter plusieurs boites, je peu comprendre, c’est en effet pas facile…
      mais savoir que sa boite va se planter et ne plus payer l’assurance en mentant à ces clients et employés, les laissant tous sur la paille pendant que vous sauvez vos fesses avec cette liquidation c’est dégueulasse, c’est du vol!!!
      votre nom me restera à jamais en tête, je ne vous remercie pas.

    4. Pierre André Romano est un battant et un innovateur. Je lui souhaite de rebondir rapidement.
      Je salue également son implication pour faire évoluer la législation et j’espère qu’il continuera son combat.
      Il faut arrêter de se voiler la face, les difficultés rencontrées par les agences de voyages ne sont pas à mettre seulement sur le dos de la crise, mais reflète une mutation profonde et irréversible des voyageurs qui réservent de plus en plus leur voyage directement auprès du réceptif local.
      En autorisant un conseiller de voyage à n’être plus salarié d’une agence mais auto-entrepreneur ou agent commercial, se rémunérant en présentant une facture d’honoraire aux agences de voyages qui auront signé le contrat avec ses clients, cela permettrait aux l’agences de voyages de gérer au mieux leur trésorerie et de faire face à des situations difficiles.

      Le gouvernement actuel n’est à mon avis pas prêt a s’occuper de ce sujet (tourisme = Nombre d’étrangers visitant la France) et convaincre le président du SNAV sera sans doute une mission difficile. Il faut que les agences de voyages arrêtent de penser qu’elles seront durablement
      « indispensables » et doivent se remettre en cause pour faire évoluer leur mode de fonctionnement et s’impliquer à faire reconnaître la profession de « Conseillers Voyages Indépendants ».
      Elles en tireront de nombreux avantages…

      Avec Travelia et Twim Travel, P.A.R. a ouvert une voie, avec plus ou moins de succès pour lui et ses conseillers, mais il conviendrait d’aller encore plus loin en faisant modifier la loi et en créant un nouveau modèle d’agences…

    5. Cher Monsieur

      Puisque vous citez Albert Londres que, sans doute, n’avez-vous jamais lu, je retiendrais de son livre « Les forçats de la route » (à l’origine une série d’articles sur le Tour de France) que « tout est excusable et sans importance à la seule condition de n’entrainer personne dans sa chute ».

      Pour avoir souvent fustigé Monsieur Gobert, populiste et poujadiste à souhait, je reconnais que tout dans son papier n’est pas à dégager d’un revers de main. Vous évoquez le secret que vous vous êtes imposé pour mieux trouver des investisseurs. Vous avez payé cash cette discrétion avec l’argent de vos clients et de vos salariés… Vous considérez que tromper n’est pas jouer. Vous avez tort.

      Monsieur Gobert, comme vous, a joué et paye toujours sa partie. Si j’ai bien tout compris, ce n’est pas le choix que vous avez fait. Monisuer Gobert, dans l’échelle de la faillite, est plus honnête que toutes les excuses que vous allez vous octroyez. Ni vous, ni d’autres signatures qui vous soutiennent ne méritent le respect pour avoir floué les clients : Il en est ainsi.

      J’ai lu que la France fustige les échecs alors que les États Unis les glorifient. Détrompez-vous, c’est une méconnaissance du système américain. Le « no debt » (pas de dettes) est essentiel dans la perception des investisseurs qui financent depuis des années des cabinets d’enquêtes pour connaître les tenants et les aboutissements de l’échec précédent.

      Je suis effaré du commentaire de Mr Biou qui croit que le pays donne de la force à une mauvaise idée ou un projet mal ficelé ! Un bide se fait en français et en anglais !

      Enfin, sans entrer dans les détails qui ne vous seraient pas favorables, dites-vous bien que l’anonymat ne limite pas la portée de l’échange. Comme vous aimez les images en voici une de JJ Rousseau, « les hommes ne se dévoilent pas quand ils parlent à visage découvert mais se livrent quand ils sont invisibles ».

      Il faut toujours se méfier des grandes explications qui glorifient le néant.

    6. Bonjour,

      La confiance c’est aussi le respect et inversement. Il fallait prévenir les « salariés » car rester sur le carreau c’est une chose, mais s’endetter pour payer le départ de ses clients en est une autre. Vous avez caché n’être plus garanti financièrement à ceux qui vous ont fait confiance.
      Votre sincérité ne fera pas le poids face à votre irresponsabilité.

    7. Alors, cela ne choque personne qu’une agence continue de vendre pendant plus de 4 mois sans garantie financière, donc en toute illégalité ?

      Qu’ en pensent les clients plantés qui n’ont aujourd’hui plus que leurs yeux pour pleurer, vu que l’ex garant n’est plus responsable de rien depuis fin juin et qu’ils ne reverront jamais leur argent ?

      Moi c’est eux que je plains….

    8. Merci à tous pour vos commentaires sympathiques et votre soutien…touché. Ce matin le roi Gobert a du mettre sa chemise à l’envers !

      Petite précision importante : il n’y a aucun lien entre la personne (amicale et sympathique qui plus est) qui m’a appelé pour me parler du modèle et le gougeât qui a inélégamment éconduit ma collaboratrice lors du rendez-vous APST. Le premier n’était même pas présent à cette commission, le second la présidait.

    9. Pierre André,
      En te lisant je me dis que j’aurai peut-être moi aussi du réagir à l’époque ou ce qui t’arrive m’est arrivé…une chose est certaine ton détracteur se ridiculise tout seul en pensant faire croire à une audience professionnelle qu’il a la science infuse et qu’il sait tout sur tout…bref ceci n’a aucune importance crois moi, ce qui compte ce sont les projets et ce que l’on tire de nos échecs…les anglo-saxons le savent bien et je peux t’assurer qu’ils te regardent avec des yeux beaucoup plus ouverts après qu’avant…les français c’est tout le contraire…mais bon ça change quand même un peu…en tout cas n’hésite surtout pas si tu as des projets, nous serons plusieurs à t’écouter et t’encourager si je lis bien les commentaires précédents. Amitiés

    10. Mon cher Pierre-André,

      merci pour ta mise au point qui rassure et réconforte tous ceux qui un jour t’ont fait confiance. J’en fais partie et ne l’ai jamais regretté. J’aurais souhaité pouvoir t’aider de manière plus concrète, voire sonnante et trébuchante, mais ma situation actuelle ne me le permet pas.
      Tu dois être bien triste et j’espère que ce passage difficile ne te rendra pas trop amer.

      A bientôt

      Daniel JAZ

    11. bonjour pierre andré
      tu as eu tout a fait raison de défendre ton parcours et tes déboires dans cette article .il faudrait que les gens arrêtent de critiquer sans savoir de quoi il en resulte.tu sais que tu es quelqu’un que j’ai toujours aprecié.
      je te souhaite bonne chance et espere que tu vas arriver a reprendre du poil de la bête et repartir vers de nouvelles aventures car tu est en effet un passionné de notre métier.
      avec toutes mon amitiés
      philippe

    12. Bonjour Pierre André, depuis l’étranger je découvre seulement ta réponse, j’ignorais ce parcours délicat pour en arriver là. Tu as tout mon soutien, et toute ma confiance en un avenir remplit des succès. Ta passion pour ce métier était contagieuse. Un grand merci.

    13. Cher Pierre,
      la presse doit être poil à gratter pour attirer les lecteurs…quel dommage, un jour un journaliste m’a dit, « on ne parle pas des trains qui arrivent à l’heure mais de ceux qui arrivent en retard !. » Parler de ce qui marche pourrait donner du baume au coeur et donner aussi l’envie d’entreprendre. Tourmag on le sait tous a un accent volontairement polémique, c’est leur choix et je crois malheureusement que c’est ce qu’aime l’être humain… mais ne pas préparer son dossier en écoutant tous les sons de cloche me semble être une faute professionnelle. je suis passé par où tu es passé en 1997. cela me colle encore à la peau alors que j’ai monté depuis une autre ste depuis 14 ans qui se porte très bien ! En France lorsque tu déposes un bilan tu es un pestiféré à vie…aux états unis tu ressors grandi. Je ne polémiquerai pas à propos de l’APST ou de tourmag. je suis en phase avec ton écrit. Bonne chance, on avait parlé de visages et découvertes, si tu trouves des financiers le bébé est toujours en fonctionnement mais pas le temps de m’en occuper et tout projet nécessite des moyens particulièrement sur internet. Au Plaisir Yves 06 12 90 96 58

    14. Pierre-André bonjour, merci pour cette réponse claire et surtout si correctement rédigée, sur ton parcours, tes combats, tes réussites, les difficultés rencontrées et ta retenue vis à vis du journaliste que tu cites malgré ces attaques perfides et non documentées. Je te souhaite bon courage et bonne continuation avec cette obstination et cette détermination qui semblent t’habiter et Albert Londres n’aurait pas à pâlir de ta référence à lui, dans son intégrité son indépendance et l’incorruptibilité qu’il a su faire siennes durant sa vie professionnelle et qui sont pour toi un exemple à suivre… Je te redis toute mon amitié et mon respect …..Bonne continuation mon ami. Pierre Hawawini

    15. Voilà un chef d’entreprise créatif et courageux qui n’a pas eu de chance mais surtout n’a pas été aidé par une profession en grande partie trop frileuse et tournée vers des modèles du passe. Il est regrettable qu’il n’ait pas trouve les appuis nécessaires a son développement et à ses problèmes. Comme toujours, on s’embrasse, on mange, on boit ensemble mais on se poignarde dans le dos… La solidarité, le respect des simples règles commerciales et déontologiques ne sont toujours pas de mode dans le petit monde du voyage. Dommage dans un temps de crise et de changements profonds. Nous ne pourrons que constater les effets néfastes dans le futur proche, très proche.

    16. Monsieur,
      Vous avez décrit avec courage un exemple de P.M.E. française.
      Tout le monde, à commencer par les nullards de la politique, en a plein la bouche des P.M.E. Pendant ce temps les organismes financiers de toutes sortes (banques, assurances,, etc.) se fournissent à la B.C.E. à 1,5%. Elles ne disent pas un mot sur les P.M.E. (à la différence des politiques elles mènent leur business en toute discrétion) car cela ne les intéresse pas le moins du monde (tout comme ASPT). Elles ont mieux à faire avec le trading ou autres opérations similaires.
      Un conseil: ouvrez votre société au Royaume Uni et vendez à partir de là.
      Je vous souhaite beaucoup de courage et de succès.
      Peut-être pourrions-nous faire quelque chose ensemble ????

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