Face à la baisse d’activités qui atteint 90 %, la société Cruiseline qui emploie 220 personnes en Principauté ne peut que réduire ses effectifs. La crise sanitaire est en train de démolir progressivement tout un tissu de Pme qui gravitent autour du mode du tourisme et des voyages. L’impact social sera aussi redoutable que la crise sanitaire que l’on souhaite éviter.
Cruiseline s’est hissé comme l’un des leaders du secteur de la vente de croisières en ligne. Le marché de la croisière étant au point mort, la société ne pouvait que procéder à un plan social qui porte sur plusieurs dizaines de salariés.
Pourtant l’Etat monégasque a mis en place un chômage total temporaire (CTTR) renforcé prolongé jusqu’à fin mars.
Toutefois Cruiseline justifie sa décision par le fait que même à partir d’avril la société ne pourra retrouver le niveau d’activité de 2019 et que le CTTR laisse 30 % du salaire à sa charge alors que l’entreprise ne fait plus de chiffre d’affaires.
Cruiseline promet de reprendre le personnel licencié dès que l’activité croisière redémarrera. Cruiseline envisage un retour à la situation normale dès 2022 grâce notamment à l’arrivée du vaccin.
Michel Bovas