La société monégasque spécialiste de la vente en ligne de produits croisière en Europe a failli disparaitre à cause du Covid-19. En 2019, Cruiseline réalisait 200 M€ de chiffre d’affaires avec 400 salariés dont 280 à Monaco son siège et avait des projets d’extension. Début 2020 tout s’est arrêté brusquement avec l’arrêt des croisières dans le monde.
L’entreprise dont la trésorerie était bonne a dû malgré tout se résoudre dans un premier temps à se séparer d’une cinquantaine de salariés en contrats courts puis la crise perdurant, à engager un plan social concernant cinquante personnes.
Restaient 230 salariés dont 150 à Monaco avec réduction des coûts de structure. Dès avril 2022 la reprise est exceptionnelle avec la programmation des croisières partout dans le monde.
Cruiseline, retrouvant la dynamique de 2019 a donc réembauché 70 personnes et prévoit le recrutement de 15 personnes par mois afin de retrouver un effectif de 380 salariés dans le Groupe en fin d’année.
Dans le même temps, les compagnies de croisière ont modifié leur politique en supprimant les vieux bateaux polluants. Une trentaine sur 300 bateaux de croisières vont être démantelés.
Parallèlement elles proposent des produits 30 % moins cher qu’en 2019. La société a donc réembauché 70 personnes et prévoit 15 recrutements par mois de quoi retrouver un effectif de 380 salariés dans le groupe en fin d’année.
Michel Bovas