[1]Cette semaine, alors que je suis là à me creuser la tête pour trouver LA destination à proposer à mes clients cet été (il me faut de la dispo, du soleil, un prix raisonnable et un service impeccable, croyez-moi c’est pas gagné !), d’aucuns ont été pris d’une angoisse finalement bien compréhensible …
On nous pousse à vendre la France et on vient d’apprendre hier, qu’un attentat a été déjoué in extremis dans notre beau pays, visant, c’est une première, nos chères églises catholiques.
J’avoue je n’y vais pas très souvent à l’église (à part pour les baptêmes, les mariages ou les enterrements) mais l’idée qu’on puisse envisager de les faire sauter à la dynamite me fait froid dans le dos.
Car, au-delà de la pratique religieuse, l’église sur la place du village ou en centre-ville est un édifice familier auquel on reste attaché.
Une église, c’est un peu la résurrection d’une partie de nos souvenirs, une évocation nostalgique du passé, non ?
Signe des temps, cette tentative avortée nous montre (ok on le savais déjà) qu’il n’y a, de la part des terroristes, plus aucun respect de rien et que nous ne sommes à l’abri nulle part. Pour nos vacances comme dans notre vie quotidienne.
Elle nous montre aussi le caractère dérisoires de nos futiles querelles de clocher dont nous sommes malheureusement trop souvent coutumiers.
La paix en France et à l’étranger ? J’y crois. A condition de devenir à la fois moins prétentieux, plus justes, plus lucides et moins idéalistes…
Un miracle reste toujours possible, non ?
La bise à tous.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages