Comment qui sème le vent …

6 mars 2014   Julie   Aucun commentaire   La vie de Julie       2744 vues

D’habitude si enjouée au sujet de l’Espagne (faut dire que je me raccroche mordicus à mes dernières véritables vacances !), cette fois-ci, je l’ai plutôt mauvaise.

Bon, en même temps, je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même, avec mon excès de zèle, lorsque j’ai pondu mon devis à ma cliente pour un Paris – Lanzarote.

Quelle mouche m’a donc piquée ce jour-là de lui chiffrer le vol avec, d’une part,  la version traditionnelle d’une escale à Madrid et d’autre part, avec la fantaisie d’une halte atypique à Bilbao.

Je vous jure des fois Super Julie, elle en sort de ces trucs abracadabrantesque !

Pour ma défense, faut dire que le tarif obtenu était plus compétitif et mon devis à première vue m’avait paru tout à fait pertinent.

En plus, ma cliente n’arrêtait pas de me féliciter pour mon « professionnalisme à creuser » (ça vient pas de moi, alors critiquez pas la formule !).

Bref, j’étais aux anges.

Et bien voilà que le jour du vol, le Dieu des Vents est venu fiche en l’air tout le bien-fondé de ma manœuvre. Comment ? Ben en soufflant tout simplement.

Depuis quelques semaines maintenant, chaque soir, sur la chaîne TV que vous voulez parce qu’elles sont toutes à l’unisson en ce moment, on entend la sempiternelle ritournelle du mauvais temps, des alertes aux crus et aux vents violents. Et bien moi, j’ai eu droit aux conséquences de ces phénomènes pile poil pour mon vol de Paris-Bilbao !

Descente amorcée, petit coup de Trafalgar de sa majesté Éole et hop, détournement de l’avion pour cause d’impossibilité d’atterrir sur Bilbao.

Satané vent ! Pas moyen de poser les fesses de l’appareil sur le tarmac.

Ni une ni deux que ma cliente posait les siennes, elle, avec de précieuses minutes de retard sur celui de Biarritz. Ben oui, vous vous doutez bien… la correspondance allait prendre du plomb dans l’aile !

Heureusement, la compagnie a assuré. Rien à dire. La prise en charge, le transfert, le vol pour l’étape suivante, tout a été géré d’une main de maître.

Finalement, ma cliente n’a eu heureusement que peu de retard sur son arrivée et m’a complètement épargné les commentaires moqueurs sur ma proposition aérienne.

Plus de peur que de mal… Vais-je être refroidie dans mes futures élucubrations, conseils hurluberlus ou que sais-je encore ? je ne sais pas…

N’empêche que j’embrasse tous ceux qui prient pour que le beau temps revienne, que la pluie cesse et que le vent se calme… Ca nous facilitera la vie !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages