Comment les souks ça a du bon…


julieIl doit être vachement étendu ce désert affectif pour que l’on attendent des marques qu’elles nous témoignent de l’affection ?

Je suis toujours frappée (j’sais pas vous) de voir ces pubs ou ces nouveaux concepts marketing (visibles partout certes mais également souvent dans les promotions touristiques) où l’on nous fait croire, dans une fraction de clic, qu’on nous aiment sincèrement !

Il faut vraiment manquer de confiance en soi pour croire, une seule seconde, qu’il y a des preuves d’amour, des démonstrations d’affection, sur internet en général et sur les réseaux sociaux en particulier, non ?

Ou alors être sacrement hypocrite pour défendre avec conviction les ficelles du marketing et de l’égo !

La mode à la personnalisation, le client au centre de tout, bla-bla-bla… tout ça n’est qu’un vaste écran de fumée, na.

Les clients aiment les marques bien sûr, mais non parce qu’elles sont serviles ou flattent leur ego (en feignant d’inverser les rôles entre acheteurs et vendeurs) mais parce qu’elles sont sensées leur délivrer un service ou un produit impeccable à tous niveaux.

Je dis ça parce que je suis effarée parfois du discours de certains fournisseurs en agences qui veulent nous faire passer les vessies pour des lanternes (vous remarquerez que je ne cite personne en particulier !).

Alors, messieurs-dames, plutôt que d’imposer un monologue, revenons donc au vrai charme du commerce : l’échange, la discussion, la transaction et le dia-lo-gue…

Un peu comme dans ces pièces de Molière, vous savez, qu’on apprenait à l’école !

Aujourd’hui on dit que le client est roi…

Oui c’est vrai mais sauf qu’à l’époque, je pense, que le roi attendait autre chose de Molière que d’admirer son propre portrait. Vous êtes pas d’accord ?

Allez, la bise à tous, chacun dans son rôle et les vaches seront bien gardées (ça ca va faire plaisir à mon papy René !).

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en voyages





    1 commentaire pour “Comment les souks ça a du bon…

    1. Qu’on nous aiment? Sérieusement ? J’avais laissé un commentaire hier, mais il a mystérieusement disparu. Je disais dans ce message qu’avoir une tribune dans la Quotidienne, lue qui plus est par 1298 individus, conférait à celui -ou celle- qui l’écrit une obligation de relecture. Le texte est truffé de fautes.

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