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Comment l’avenir passera par les femmes…ou ne passera pas, na !

julie [1]Louis Aragon, poète et écrivain français (et oui j’ai des lettres ! ça vous en bouche un coin, hein !), estime que  » la femme est l’avenir de l’homme » pour exprimer sa vision d’une société permettant aux femmes de prendre en main leur destinée.

Le message a de quoi séduire mais est-il réaliste ?

Je ne vais pas jouer ma féministe de base mais faut reconnaître !

Nous sommes sur-représentées dans les emplois non qualifiés, nous sommes plus nombreuses à être au chômage, à ne pas bénéficier de la formation continue, à subir le temps partiel, à vivre avec le Smic, à arrêter de travailler avec l’arrivée des enfants, pour les plus âgés  à toucher une petite retraite, à gagner moins à travail égal, à ne pas être « visibles » dans les instances dirigeantes du tourisme (je sais, à part la ministre !) …

Je vous fais grâce des chiffres. Toujours aussi accablants ! et répétitifs depuis des années…

Pour un peu, on en serait presque blasée ! Il n’y a qu’un homme pour s’en étonner et s’en offusquer. Et non des moindres. Michel Sapin, notre nouveau ministre du Travail.

 » Cette réalité nous fait  honte » a-t-il déclaré lors de la présentation du dernier rapport d’audit sur la parité. Et nous donc Monsieur le Ministre. Et nous donc…

Les femmes, selon le rapport, gagnent toujours entre 17 et 30 % de moins que les hommes. Et ce malgré la loi sur l’égalité salariale au travail.

Alors au lieu de « chialer comme des gonzesses » (dixit Papy René), on doit positiver. Et réfléchir aussi.

C’est vrai, à cause des hommes, les femmes n’ont pas encore accès à la plupart des fonctions importantes, notamment dans les sphères économiques, politiques et sociales : mais elles ont par conséquent un espoir de progression dans ces domaines. Pas faux, ça !

Les hommes eux, ne sont voués qu’à la décadence…

Autre avantage : les femmes peuvent, elles, montrer leurs émotions; les hommes se doivent d’être virils et ne peuvent pas montrer la moindre faiblesse. Pourtant, ils aimeraient parfois se laisser aller…

Ça nous donne quand même des bonnes raisons de ne pas baisser les bras, les filles, non ?

Allez, mille bisous à tous (je vous laisse, je dois aider ma mère à préparer le dîner et les enfants de ma soeur pour l’école demain !)

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages