Comment la Chine s’immisce fortement dans le tourisme de Hong Kong

27 février 2024   Rédaction   Aucun commentaire   Pays    Art Basel, Hong kong, Kevin Yeung, Qingdao, Xi'an  

Honk Kong a besoin d’un petit coup de pouce pour rebooster son tourisme. Le secrétaire de Hong Kong à la Culture, aux Sports et au Tourisme, Kevin Yeung, a déclaré que le nouveau programme de voyage constituerait un atout positif de poids.

Les villes chinoises de Xian et Qingdao viennent ainsi d’être ajoutées à un programme de voyage qui permet aux résidents de visiter Hong Kong à titre personnel, plutôt qu’en groupe, alors que la ville peine à relancer son économie après la Covid.

Le tourisme dans cette ancienne colonie britannique dynamique a été durement touché par les manifestations prodémocratie parfois violentes de 2019 et par la répression de la dissidence qui a suivi avant que la pandémie ne mette la ville à l’arrêt.

« Xian et Qingdao ont chacune une population de plus de 10 millions d’habitants. Nous pensons que cela peut attirer davantage de visiteurs d’une nuit à haute valeur ajoutée à Hong Kong« , a précisé Kevin Yeung dans un communiqué.

Plus de 1,4 million de touristes ont visité Hong Kong pendant les vacances du Nouvel An lunaire qui ont débuté le 10 février dernier, dont 87 % venaient de Chine continentale.

Le « Programme de voyages individuels » avait débuté en 2003 dans le cadre d’un accord de coopération entre la Chine continentale et Hong Kong. Il avait été initialement lancé dans quatre villes de la province voisine du Guangdong avant de s’étendre à un total de 49 villes du continent en 2007.

Xian et Qingdao seront ajoutés à la liste d’ici le 6 mars, ce qui signifie que les résidents de 51 villes chinoises pourront demander un voyage individuel.

Les autorités ont vanté l’attractivité de Hong Kong en tant que plaque tournante internationale et prévoient d’organiser des événements à grande échelle, notamment Art Basel, dans les mois à venir pour attirer les visiteurs. 157 000 visiteurs du continent sont arrivés quotidiennement à Hong Kong, dépassant le niveau atteint en 2018 avant la pandémie.