[1]Avec l’hiver vient le temps des sorties culturelles… théâtre, cinéma mais aussi bibliothèque !
Ben ouais, un bon petit polar sous la couette, c’est pas mal, non ?
Je me suis donc pointée l’autre jour dans la bibliothèque de mon quartier et, en chinant un roman par-ci par-là, je suis tombée sur un énorme pavé que j’aurai préféré ne pas croiser : le manuel BTS tourisme d’un célèbre site pour étudiant.
594 pages de littérature, que je croyais tombées dans les oubliettes de ma mémoire. Et ben pas tant que ça finalement en fait.
Je me suis remémorée l’époque où le BTS tourisme faisait encore réver, mes cours de mercatique, de langues, de géo et civilisations…
Nostalgie quand tu nous tiens !
La curiosité a été la plus forte, j’ai parcouru le bouquin et finalement, je ne me suis pas trouvée si désorientée.
Certaines options VPT et AGTL ont fusionné et ça m’a fait bizarre de lire des notions de « territoires » (j’ai fait le VPT vous vous en doutiez hein?!) mais sinon, le B.A.BA était là.
La même déconnexion professionnelle qu’il y a dix ans déjà. Des « ya qu’à », « faudrait « , » n’oubliez pas que… » à toutes les fins de phrases. Rien ne change finalement.
Ben ouais, c’est bien joli de parler du cadre juridique des activités touristiques, par exemple, mais ça évolue tellement vite que tout dans ce manuel était déjà obsolète à la publication.
Sans parler de la relation client où la théorie me paraît implacable certes mais la pratique tellement éloignée de la vraie vie…
C’est plutôt quelques notions de psychologie, à mon sens, qui devrait être enseignées. Il faudra d’ailleurs que je pense à leur envoyer quelques uns des spécimens de clients que je côtoie pour qu’ils comprennent la pure réalité…
Enfin, tout ça pour vous dire que cela m’a paru à la fois si lointain et si récent, à la fois si abstrait et si proche du terrain.
En même temps, j’avoue que ce n’est pas simple d’établir le programme d’un métier qui a évolué et évolue encore beaucoup, je trouve, ces derniers temps, avec la révolution Internet et ces clients toujours plus informés, toujours plus regardant et toujours autant pinailleurs.
Allez, j’embrasse tous les profs qui ont planché sur ce casse-tête. J’embrasse aussi ma prof d’écodroit qui avait su faire de sa matière (ingrate à mon goût) un moment agréable où je ne rechignais plus, à la fin, à venir !
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en voyages