[1]Mardi 17h54. Je m’apprête à plier bagages, le coeur enthousiaste.
J’ai passé en revue tous mes dossiers. Les plus urgents sont tous nickels, aucune merdouille à laisser à ma collègue.
Je suis contente pour elle. Pas agréable de traiter des dossiers qui ne sont pas les siens, surtout un jour comme celui là !
Et oui, aujourd’hui et demain, c’est les Soldes ! Alors, forcément, j’ai pris ma journée !
L’année dernière, c’était elle !
Et voilà que ma boss rapplique et m’explique que ma collègue doit prendre une journée « enfant malade » (le jour des Soldes !) car son fils a de la fièvre.
Hein, quoi, elle plaisante ! Et puis quoi ?! Moi aussi, j’ai la fièvre, la fièvre « shopping » !
Sympa, elle croit me faire une fleur en décalant simplement ma journée. Ben non, les super affaires, c’est aujourd’hui et demain.
Pas après-demain. J’ai beau implorer, dealer… Rien n’y fait !
Adieu le pull corail (oui, je sais, j’ai un temps de retard et alors) repéré samedi et discrètement caché dans un recoin.
J’ai envie de hurler !
Et dire que mes dossiers sont nickels !
Il a vraiment de la fièvre son fils ???
Allez, ça ira mieux demain ! (enfin, après-demain)
Julie Labrune,
Conseiller en voyages
julie@laquotidienne.fr [2]