[1]Mercredi 22h30. Avant de me coucher, gros coup de blues.
De ceux qui se manifestent les jours moroses, les jours pas roses.
Faut dire qu’en ce début d’année, après l’euphorie des fêtes, les journées pas folichonnes s’enquillent. Même si je reste d’un tempérament résolument optimiste. Donc, je me posais une question dans ma petite tête (eh non, Messieurs, il n’y a pas que les Blondes qui réfléchissent) : Comment va évoluer le métier dans les 3 à 5 ans ? Et moi, comment vais-je évoluer professionnellement ?
Dernièrement, j’ai lu Monsieur Jean-François Rial qui disait : « Voyageurs du Monde dispose sans doute de la plus belle agence de voyages de France. Pourtant, nos ventes sont en baisse de 15 % sur ce point de ventes et en hausse de 20 % sur Internet ».
Les chiffres ne sont peut-être pas rigoureusement conformes, mais c’était bien ça l’idée.
Monsieur Rial me corrigera si je me trompe. Enfin, s’il me lit. Ce qui est peu probable.
Quand j’ai lu son commentaire, ça n’a pas fait tilt. Ça a même fait plouf, vu que j’allais à la piscine dans l’heure qui suivait.
Bon, c’est de l’humour un peu laborieux mais, soyez indulgents, je me rode. Ça sera plus percutant dans un an ou deux ans ! 😉
Donc, avachie dans mon canapé, face à la télé, la phrase de Monsieur Rial a ressurgi comme ça, sans crier gare !
Si je me mets à penser à mon avenir professionnel devant « l’Amour est dans le Pré », mes chroniques vont voler au ras des pâquerettes.
Seules solutions : Il faut que j’arrête de lire ce qu’écrit Monsieur Rial ou que j’épouse un agriculteur !
J’embrasse tous les paysans… célibataires.
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
julie@laquotidienne.fr [2]