Comment j’ai bien vendangé…


julieEn ce beau weekend d’arrière saison, j’ai fait les vendanges.

Les vendanges à Paris (eh oui) à Montmartre, à deux pas de chez moi.

C’est une tradition, tous les 1ers week-end d’Octobre, rendez-vous est pris devant le Bistrot des trois Baudets dans les portions de rues Clignancourt et rue des Amiraux, bloquées pour l’occasion.

Des tables et des chaises sont dressées au milieu des rues et tout le quartier se retrouve ici sur les coups de midi, autour de ce bistrot typique, tout droit sorti d’un petit village, et dont un pied de vigne installé dans la cave décore la devanture.

Au menu : assiettes de charcuterie et de fromage ainsi que les saucisses aligot, le tout exclusivement arrosé de vin rouge car « ici l’eau ça sert à cuire les patates » dixit le patron.

Bon, juste avant, ce sera certes un peu prout prout.

Pour guincher, il faudra attendre la fin des discours, surtout celui interminable du Président du Conseil Général qui ne connaît rien à rien, pour accéder au bar et se battre pour une coupette et un petit four.

L’incontournable Fête des Vendanges, l’une des plus vieille tradition du 18e, est donc revenue sur les hauteurs de la butte du 8 au 12 octobre 2014 et cette année, honneur aux poètes. Montmartre a choisi une marraine et un parrain de choix pour ce thème : Sandrine Bonnaire et Jacques Higelin !

Et des noms et des images affluent (des gens que je n’ai pas connu évidement mais dont Papy René me parle très souvent) : On voit la Cité Véron, jolie impasse où vécurent Boris Vian et Jacques Prévert, le 28 de la rue Junot où habitait Nougaro, le 14 rue Nicolet où vécut Verlaine. On pense à Jean-Baptiste Clément, Mac Orlan ou à Gaston Couté, à Jehan-Rictus dont le square est situé place des Abbesses..

A Georges Brassens aussi, Jacques Brel et Guy Béart, qui ont marqué le 18ème de leur encre indélébile et à Aimé Césaire dont un collège porte le nom emblématique.

C’est pas croyable: tous les quartiers se mettent à l’heure des Vendanges et de la poésie !

Je voulais que vous soyez au courant. Il existe encore des instants magiques et désinteréssés.

Ca fait du bien, non ? un vers de vin avec l’ivresse des mots !

Allez, je vous embrasse tous bien fort.

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages





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