Comment Cannes veut séduire les start ups du Tourisme

21 mai 2019   Michel Bovas   Aucun commentaire   À la une    Cannes, Cote d’Azur Lab’, Festival du Film, Philippe Mojica, Provence  

Déjà bien positionnée sur l’accueil de salons professionnels du tourisme et destination favorite des grandes manifestations internationales qui assurent ans le monde son image glamour, la Croisette veut également faire éclore les jeunes pousses entrepreneuriales dans le domaine du tourisme.

C’est la mission qu’assurera Cote d’Azur Lab’ un incubateur de start up avec espace de coworking, bureaux, accompagnement et coaching. Des entreprises dont la vocation est de créer des outils pour un tourisme que l’on souhaite responsable.

Doté de professionnels de la création d’entreprise et de spécialistes du tourisme Cote d’Azur Lab’ lance un appel à candidature aux futures start-ups.

Les critères de sélection sont des sociétés innovantes de moins de trois ans et surtout des entreprises qui mettent en avant un tourisme équitable soucieux du respect de l’environnement.

La direction du Côte d’Azur Lab’, qui sera opérationnel en septembre prochain, est assurée par Philippe Mojica qui affiche une expérience professionnelle dans le monde du tourisme et du marketing.

Les touristes américains toujours aux premiers rangs du Festival de Cannes

Expedia Group s’est intéressé aux données des voyageurs nationaux et internationaux ayant séjourné à Cannes, entre avril et mai 2018, en s’attendant à ce que la région connaisse des tendances similaires cette année.

Les Américains sont les premiers touristes à réserver des séjours, avec un quart des réservations effectuées. Les touristes britanniques et français suivent, et représentent 15 % chacun de la demande totale.

Côté délais de réservation et durée des séjours, des disparités subsistent : les Français réservent en moyenne un peu plus de 15 jours avant le début de leur séjour, contre un peu plus de 30 jours pour les voyageurs américains et presque 35 jours pour les touristes britanniques. Les Anglo-saxons restent plus longtemps sur place, près de 3 jours en moyenne, contre moins de 2 jours pour les Français.

Michel Bovas