Cadenas sur les ponts, l’amour bien verrouillé ?
10 avril 2014 Rédaction Aucun commentaire À la une, France Cadenas, Cologne, Florence, Lisa Anselmo, Lisa Taylor-Huff, Moscou, No love locks, Paris, Pont des Arts, Pont Milivio, Ponte dell'Accademia, ponte vecchio, ponts, rome, Venise 8267 vues
On ne peut pas les manquer, accrochés sur les ponts dans des villes comme Paris, Cologne, Moscou, Venise ou Rome.
Les cadenas sur les ponts sont quasiment devenu une institution en soit. Et une attraction très prisée des touristes et des autochtones du monde entier.
Des cadenas que des couples accrochent sur des ponts ou des équipements publics pour symboliser leur amour.
Les cadenas comportent parfois les noms de ceux qui les accrochent, ou une autre inscription décrivant leur relation comme la date de leur rencontre, de leur mariage ou de la pose du cadenas. Il est d’usage de jeter ensuite la clé, par exemple dans la rivière qui coule sous le pont.
C’est sur le Pont des Arts à Paris que l’on trouve le plus de cadenas d’amour. On peut même dire que celui-ci croule sous littéralement sous leur poids.
Il y en aurait plus de 700.000 accrochés aux ponts et monuments parisiens.
Selon un technicien de la mairie de Paris, les cadenas d’amour font même plier les grilles, que des agents de la ville doivent remplacer.
Cette pratique est cependant combattue par certaines municipalités qui y voient une dégradation des équipements publics, comme au Ponte Vecchio de Florence ou au Ponte dell’Accademia de Venise.
La mairie de Rome par exemple a tout simplement interdit cette pratique. Les contrevenants amourachés risquent même une amende de 50 euros. Ainsi, les cadenas d’amour sont-ils bannis du Pont Milivio à Rome.
En France, ce n’est pas la mairie de Paris qui s’insurge contre cette pratique, mais deux Franco-Américaines, dont Lisa Taylor-Huff, une franco-américaine qui vit dans la capitale et qui a lancé avec Lisa Anselmo, une amie new-yorkaise qui habite Paris, une campagne intitulée « No love locks« , soit : Interdisons les « cadenas d’amour » à Paris ! Sauvons nos sites historique.
Tout est parti d’un article publié sur un blog le 21 janvier. Lisa Anselmo exhorte les touristes d’arrêter de « cadenasser leur amour« .
Les cadenas ou love locks accrochés notamment sur le pont des Arts: elle n’en peut plus.
Après plus de 3000 vues et de nombreux commentaires allant dans son sens, elle décide de créer le blog No Love Locks avec son amie Lisa Taylor Huff et de
commencer le « combat« .
« Nous avons envoyé (12 mars 2014) une lettre ouverte aux candidats à la Mairie de Paris, pour connaître leur positions et les mesures que chaque candidat propose à prendre ou soutenir dans ce domaine »
« Seules des mesures légales donneront à la Ville le pouvoir de changer réellement les choses. Je demande donc au Maire de Paris, aux Maires des vingt arrondissements et au Conseil de Paris d’officialiser et de mettre en application l’interdiction des cadenas attachés aux ponts et à toute structure, barrière ou monument parisiens.
Grâce à l’interdiction et à la disparition de ces cadenas, les parisiens et les visiteurs pourront ainsi retrouver la beauté et le romantisme qui font de Paris la ville la plus touristique du monde ».
Un blog, une page Facebook, un compte Twitter… le mouvement lancé en février dernier prend de l’ampleur. La pétition en ligne a déjà récolté plus de 7 700 signatures.
Mais « nous n’avons pas dans l’idée d’interdire cette pratique car après tout, Paris est bien la ville de l’amour, non ? ! » sourit-on place de l’Hôtel de Ville.
Sur le même sujet
Pourquoi le tourisme au Brésil a de nouveau le vent en poupe
Le marché du voyage en Amérique latine connaît une croissance robuste, le Brésil étant...
Pourquoi easyJet mise autant sur le tourisme au Cap Vert
La compagnie low-cost Easyjet a ouvert des vols depuis Lisbonne, où elle dispose d’une...
Abu Dhabi se met au diapason américain
En dehors du territoire américain, il y a très peu d’endroits dans le monde,...