Bertrand Figuier a testé le Paris-Bombay de Jet Airways


bertrand FiguierAprès la conférence de Jet Airways, le 14 mai dernier, le journaliste Bertrand Figuier pour La Quotidienne a testé le 1er vol direct Paris-Bombay de la compagnie. verdict: un test réussi, pour un produit qui sera disponible à partir du 26 juin prochain.

Pour lancer ses 1ers vols directs vers Bombay au départ de CDG, Jet Airways ne pouvait pas mieux démarrer.

Profitant des comptoirs d’enregistrement de son puissant et réputé partenaire du Golfe, Etihad Airways, au tout début du Terminal 2C, elle est extrêmement simple à trouver ; pas besoin de vadrouiller à travers tous les halls. Ni d’ailleurs pour se rendre à la salle d’embarquement, dont l’accès est tout de suite à droite des comptoirs, à quelques minutes de marche, mais en ligne droite.

Pas besoin de trop réfléchir donc… ça vient tout seul, sans stress, et c’est déjà un bon point pour le vol à venir.

Pour les passagers affaires, le salon d’Etihad, tout en élégance, ajoute le calme et le confort à cette simplicité d’accès. La qualité du service proposé est un autre bon point avant de rejoindre l’A330 bi-classe de Jet Airways.

Des standards très relevés, en éco comme en affaire.

A bord, les 190 passagers éco n’auront pas le sentiment d’être entassés. La cabine est claire, relativement spacieuse et la configuration en 2-4-2 permet d’espacer davantage les rangées entre elles. Avec son nouveau repose-tête, son filet repose-pied et son inclinaison, le siège est plutôt accueillant et l’on ne se sent pas coincé par la tablette aussitôt qu’on doit la déployer.

En classe affaire, les standards internationaux les plus élevés sont au rendez-vous. Le siège-lit est spacieux, les équipements nombreux et faciles à manier, la tablette large et l’intimité du passager parfaitement respectée avec la profondeur des sièges et leur disposition en épis.

Pour les vols de nuit, les 30 passagers pourront enfiler un pyjama, sinon ils pourront aussi se contenter d’une couverture ample et douillette bien sûr, mais surtout d’un bon goût et d’une élégance rare.

Jetairways-paris-bombay-bertrand figuier-gastronomiePour les deux classes, la gastronomie indienne et internationale est sans aucun doute le premier des points forts.

Qualité des préparations, diversité des menus, saveurs des produits, rien ne manque aux menus qui sont proposés par le chef Yves Mattagne, le consultant étoilé de Jet Airways.

En classe affaires, c’est évidemment plus spectaculaire ; nappe, vaisselle, service au plat et cave intéressante, que ce soit avec le Champagne, les Bourgognes blanc et les Bordeaux rouges, dont un Pessac-Léognan qui ravira les experts. Le service est sans doute un peu lent, mais la gentillesse et la disponibilité d’un personnel souriant compensent largement ce petit travers. Après tout, le passager est là pour en profiter…

Second point fort, les divertissements dont l’éventail est très large, de quoi plaire aux Occidentaux comme aux Indiens, aux petits comme aux grands, aux jeunes comme aux vieux.

De films récents mais aussi des grands classiques du cinéma international et une sélection « Bolywood » qui réjouira les curieux en leur montrant la modernité du cinéma indien. Pour compléter ce panel sans faille, le passager n’a que l’embarras du choix, entre les jeux, les programmes TV ou musicaux, les informations ou les thématiques variées qui s’affichent au menu de l’écran tactile.

Des horaires et des correspondances intéressantes pour le deux marchés loisir et business

Enfin, dernier point fort, grâce cette fois au codeshare d’Air France, un plan de vol quotidien parfaitement étudié pour satisfaire les deux marchés indien et français.

Selon qu’on voyage pour des raisons professionnelles ou personnelles, on choisira de partir le soir à 21h10 pour arriver à Bombay à 9h50 le lendemain ; pas de perte de temps, ni le jour du départ ni le jour d’arrivée, et surtout de nombreuses correspondances intéressantes vers les 55 destinations domestiques de Jet Airways.

JET airways-paris bombay-bertrand figuierSi l’on veut d’abord passer quelques jours à Bombay avant de filer à la découverte du pays, on pourra alors préférer le vol de 10h50 qui vous conduit dans la capitale économique indienne à 23h25, histoire de rejoindre son hôtel sans trop souffrir des embouteillages qui engorgent la ville.

Même logique pour les vols retour, plus long d’une heure environ que les trajets inverses. Le 1er vol laisse toute la
journée à Bombay pour ne décoller qu’à 02h15 ; une occasion pour les passagers affaire de tester le salon Daeropor, tout neuf et très reposant.

Dans ce cas, on atteint Paris à 8h10, avec une journée complète devant soi et de nombreuses correspondances franco-européennes. Le second départ, à 12h00, rejoint CDG à 17h50, de quoi le matin, rejoindre tranquillement le nouvel aéroport de Bombay et le soir, rentrer juste à temps pour dîner en famille.

De bons horaires donc, et un produit de qualité que la compagnie indienne, désormais point à point depuis Paris jusqu’à Bombay, compte faire découvrir très rapidement aux agences et au TO spécialistes de l’Inde.

Elle doit d’ici peu embaucher des commerciaux… C’est en cours !

Voilà une bonne nouvelle, si modeste soit-elle, qui fera plaisir au Ministre français du travail.

Bertrand Figuier,
pour La Quotidienne





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