Belle bagarre hier entre le gouvernement colombien et le bureau du procureur général de la nation concernant l’utilisation de l’argent public pour sauver de la faillite la compagnie aérienne Avianca. Le vice-ministre des Finances, Juan Alberto Londoño, a fait connaître certaines des conditions imposées aux compagnies aériennes du pays pour bénéficier de l’aide gouvernementale :
1. Avianca doit continuer avec l’épicentre de ses opérations en Colombie.
2. « Le taux d’intérêt, qui n’a pas encore été fixé, doit être supérieur à celui utilisé par la Nation pour emprunter », a déclaré Londoño.
3. L’argent de l’aide gouvernementale doit être utilisé uniquement pour les opérations actuelles et ne peut pas être utilisé pour payer des dettes antérieures. « Il faut que l’entreprise continue de travailler et de fournir le service qui est essentiel pour le pays. »
La décision du gouvernement colombien d’accorder un prêt à Avianca pour un montant maximal de 370 millions de dollars américains a suscité une vive controverse, tant au Congrès de la République qu’au bureau du procureur général, qui a demandé la transparence du processus, demandant au gouvernement d’expliquer comment, en cas de banqueroute de la compagnie, il assumera les risques «étant donné l’ampleur de l’argent public qu’il utilise».