A l’occasion de la rencontre entre Brian Chesky (à gauche sur la photo), PDG d’Airbnb et de Bruno Julliard, premier adjoint à la Mairie de Paris, le GNI (Groupement National des Indépendants) salue l’obligation faite à Airbnb de respecter, au même titre que les professionnels, le paiement de la taxe de séjour.
Très sensible à la menace que représentent les meublés touristiques pour le secteur de l’hôtellerie, le GNI avait proposé en septembre 2014 plusieurs ajustements complémentaires à la loi ALUR. Cette dernière est certes venue combler un vide juridique mais elle ne répond pas aux inquiétudes des hôteliers et à la demande d’équité fiscale demandée par le GNI.
Selon Didier Chenet, Président du GNI, afin de réduire au maximum la concurrence déloyale pour les établissements hôteliers et les conséquences néfastes de l’explosion de ce nouveau mode de location sur leur activité, « il est indispensable de mettre en place une procédure d’enregistrement des loueurs auprès de la mairie ; de rendre obligatoire la délivrance d’un numéro d’enregistrement ; d’imposer aux intermédiaires d’afficher ce numéro d’enregistrement sur les annonces et d’instaurer une durée minimale de location des meublés touristiques supérieure à 7 nuitées« .
Des réglementations similaires ont d’ores et déjà été adoptées dans d’autres villes du monde où les meublés touristiques représentent une véritable menace pour l’économie hôtelière.