Lors de la conférence de presse organisée hier à la veille de l’assemblée générale des « Entreprises du Voyage », Jean Pierre Mas, son président, n’a pas mâché ses mots contre le syndicat des pilotes (SNPL) chez Air France. Il a assuré de son soutien à Jean Marc Janaillac, le patron de la compagnie nationale qui va organiser un vote des salariés. Le 4 mai prochain, dans le cas où ce vote n’aurait pas le soutien d’une majorité de salarié, le patron d’Air France a promis de démissionner.
Et Jean Marc Janaillac a de grandes chances de gagner son pari car ce n’est qu’une minorité qui bloque la compagnie aérienne.
[1]JP Mas lui n’a pas hésité à clamer : « le SNPL nous emmerde…
Globalement, les agences de voyages et tour-opérateurs perdent 500 000 euros par jour de grève. Ce montant correspond aux heures perdues à « rebooker » les passagers. Mais c’est aussi 1 millions d’euros par semaine en prestations pour faire partir les clients« .
Jean Pierre Mas a cité des exemples de groupes vers le Japon qui par un décalage d’une journée ont perdu une nuit d’hôtel et passer du temps pour trouver des solutions.
Le président des Entreprises du Voyage s’inquiète de la poursuite du mouvement de grève qui a également un impact sur l’image de la France à l’étranger. Les hôteliers français sont également touchés par ces mouvements sociaux.
JP Mas a précisé qu’il demanderait une compensation au moins à Air France. Mais curieusement, il n’a pas évoqué la SNCF…
Serge Fabre