Aéroport de Nice : une partie de la vente dans la poche des Alpes Maritimes
14 mars 2016 Michel Bovas Aucun commentaire France Aéroport de Nice, Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Emmanuel Macron 3082 vues
Via le contrat de plan, Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, a accepté d’associer les acteurs locaux sur l’ensemble de la procédure d’appel à candidatures, et de communiquer les raisons de l’irrecevabilité des candidatures. D’où de réelles discussions constructives entre les actionnaires locaux (ville, région, département, CCI) et l’Etat sur les conditions de la privatisation de l’aéroport niçois.
Les acteurs locaux ont ainsi obtenu l’accord de l’Etat pour la conservation d’une minorité publique de blocage des décisions stratégiques au sein du Conseil d’administration de la société. Ils bénéficieront notamment disposeront de 4 voix sur les 10 au Conseil d’Administration de la SACA.
L’Etat s’est également engagé à imposer au repreneur le maintien à Nice des organes de décision de la société.
Si le Ministre refuse le transfert d’une partie du fruit de la cession directement à des investissements dans les Alpes Maritimes, il n’exclut pas néanmoins que dans le cadre de la renégociation du CPER (Contrat de Plan Etat-Région) d’inscrire de nouveaux projets d’infrastructures du département et donc financés par l’Etat.
Enfin les élus locaux ont rappelé au Ministre et au représentant de la Direction Générale de l’Aviation Civile une desserte plus importante de l’aéroport de Nice par des longs courriers notamment vers l’Asie et les Amériques où des potentialités de trafic sont vérifiées. L’ouverture de longs courriers ayant tendance à favoriser les aéroports parisiens
A ce niveau les élus et notamment Christian Estrosi a rappelé son inquiétude face à la candidature d’ADP. Enfin la durée durant laquelle le nouvel actionnaire ne pourra céder ses parts sera officiellement de 5 ans pour être conforme à la législation européenne. Les élus demandaient 10 ans.
Toutefois l’Etat rappelle que le gestionnaire devra se conforter au contrat de concession définissant ses obligations qui court jusqu’en 2044.
Michel Bovas
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