Située sur la côte Pacifique du Mexique et rendue célèbre par la jet set dans les années 1950 et 1960, Acapulco est connue pour sa vie nocturne animée, ses plages et son golf. Là-bas, des jeunes plongeurs professionnels s’élancent jour et nuit de son emblématique falaise de La Quebrada pour un saut de 40 mètres qui se termine dans une petite crique.
Acapulco était la Mecque du tourisme. C’était une marque de référence. Un emblème. Mais aujourd’hui, tout à changé. La ville souffre depuis des années d’énormes vagues de violence qui ont complètement fait fuir le tourisme.
Et maintenant on touche le fond : l’ouragan Otis a dévasté Acapulco. A l’heure actuelle, il n’y a ni avion ni bus qui la relient au monde, après que des vents de plus de 300 kilomètres par heure aient été enregistrés.
Les quelques images diffusées à la télévision, montrent des hôtels autrefois de luxe et des centres commerciaux réduits à leur seule structure en ciment, ainsi que des scènes de pillages.
Les vitres de l’hôtel Princess notamment ont été brisées et le bâtiment a été partiellement détruit, selon une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux.
L’ouragan de force 5 s’était formé très rapidement en quelques heures au large de la côte Pacifique du Mexique. Pris de court, les habitants se protègent comme ils peuvent.
Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a tenté de se rendre à Acapulco par la route dans l’après-midi et est arrivé peu avant la tombée de la nuit.
Son voyage a été retardé en raison de glissements de terrain. La route était obstruée par la boue, l’eau et les arbres déracinés.
Une grande partie d’Acapulco, où vivent près de 780 000 personnes, s’est retrouvée sans électricité après une fermeture préventive.
La Commission fédérale de l’électricité (CFE), gérée par l’État mexicain, a déclaré qu’elle avait rétabli le service d’électricité pour 40 pour cent des 504 000 clients concernés dans la région d’Acapulco.