Tourisme & aviation : Le Transport aérien redécolle malgré des vents contraires
22 septembre 2022 Rédaction Aucun commentaire À la une IATA, Marie Owens Thomsen, transport aérien 3086 vues
Dans un contexte de ralentissement général de la croissance économique, la reprise du transport aérien mondial continue de soutenir les prévisions d’un retour aux niveaux de trafic de 2019 en 2024 au niveau agrégé, a déclaré l’économiste en chef de l’IATA, Marie Owens Thomsen, au World Financial Symposium.
Les réservations à terme restent fortes, les réservations internationales s’accélèrent malgré la persistance des restrictions de voyage liées àla Covid-19 en Asie, et en particulier en Chine (voir notre article de ce jour sur le tourisme à Hong Kong).
Marie Owens Thomsen note ainsi que la croissance du PIB mondial devrait atteindre environ 3 % cette année, soit la moitié de la croissance enregistrée en 2021.
« Les économies émergentes subiront le poids des défis que cela crée » explique t-elle.
Dans le même temps, la croissance « spectaculaire » de l’emploi devrait contribuer à atténuer l’impact de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt. Selon Marie Owens Thomsen, « une inflation élevée se traduit par une baisse des taux d’intérêt réels même si les taux nominaux augmentent. Une inflation élevée réduit également la valeur réelle de la dette« .
En ce qui concerne les perspectives à long terme de l’industrie touristique, les prévisions sont d’un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 3,4 % entre 2019 et 2040.
L’impact du Covid-19 et des restrictions de voyage connexes a cependant été tel qu’elle estimé le trafic perdu entre 2020 et 2022 comme équivalent à 1,8x RPK 2019.
Et en 2040, si les prévisions actuelles se réalisent, le trafic sera toujours inférieur de 6 % aux prévisions pré-pandémiques, a-t-elle déclaré.
Marie Owens Thomsen précise l’aviation est un ingrédient nécessaire au développement économique, « pour le bien-être et le développement mondiaux reconnus il y a plus de 75 ans par les rédacteurs de la Convention de Chicago de 1944« .
Les États signataires de la Convention de Chicago doivent selon elle reconnaître leurs obligations dans le traité pour continuer pour soutenir le développement de l’aviation. « Nous devons voler plus, pas moins, mais beaucoup plus propre« .
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