Le moustique tigre (aèdes aegypti) est un petit insecte particulièrement dangereux. Comme son nom l’indique, c’est un prédateur impitoyable qui peut causer des dommages important. Le moustique, si vous ne le savez pas, étant l’animal le plus meurtrier du monde.
Le moustique Aedès aegypti qui transmet l’arbovirus zika (ZIKV) ne vit pas dans les régions en d’altitude. Il est uniquement présent dans les zones tropicales de basse altitude. A lui tout seul, il est le vecteur du Chikungunya, de la dengue et du virus Zika.
Alors que la prévention reste la principale défense contre ces trois maladies, il est important d’informer sur la manière d’éviter la contamination, de combattre les moustiques et reconnaître les symptômes.
[1]Il faut préciser que dans l’écrasante majorité des cas la piqûre du moustique tigre, outre le fait d’être désagréable, n’a pas d’incidence sur la santé des humains. Pas ou peu de signes sont visibles. Elle n’est pas transmissible d’humains à humains.
Il n’existe pour l’instant aucun vaccin ou traitement particulier. Il est conseillé de boire pour éviter la déshydratation. Éviter les anti-inflammatoires ou le paracétamol.
Il y a toutefois un cas particulier préoccupant. Les piqures aux femmes enceintes car le virus peut être transmis au fœtus et provoquer des malformations ou encore communiquer des dégâts neurologiques importants (microcéphalies fœtales ou néonatales.)
Les symptômes du virus Zika :
Les symptômes apparaissent 3 à 12 jours après la piqûre par le moustique. Ils s’apparentent le plus souvent à ceux détectés lors d’un état grippal (fièvre légère, maux de tête, courbatures) accompagné d’éruptions cutanées. Une conjonctivite ou une douleur derrière les yeux peut également apparaître. Enfin, il arrive que le patient souffre d’un œdème des mains ou des pieds. À ce stade, consultez immédiatement votre médecin traitant ou un service de médecine tropicale.
L’exemple à suivre
Les compagnies du groupe Latam : Tam et Lan Airlines proposent des solutions alternatives aux passagères enceintes voyageant depuis l’étranger vers les destinations suivantes desservies par les compagnies du groupe : Brésil, Colombie, Salvador, Guatemala, Guyane française, Haïti, Honduras, Martinique, Mexique, Panama, Paraguay, Porto Rico, Surinam, Venezuela, Barbade, Bolivie, Équateur, Guadeloupe, Guyana, États-Unis, Îles Vierges, République dominicaine et Saint Martin.
Les femmes enceintes voyageant actuellement vers ces destinations auront la possibilité d’avancer leur vol de retour sans frais additionnel. Sous réserve de la disponibilité des places.
Celles qui prévoient un voyage vers les pays desservis pour le groupe LATAM auront la possibilité de changer leur destination. En s’acquittant s’il y a lieu, de la différence tarifaire. Elles pourront également demander le remboursement de leurs billets.
Pour bénéficier de ces possibilités, elles devront fournir un certificat médical mentionnant leur nombre de semaines de grossesse.
Ces conditions s’appliqueront également aux personnes accompagnant les passagères enceintes sur le même itinéraire.
Pour l’instant, le gouvernement s’en émeut comme il se doit. Mais, pour l’instant, aucune mesure précise ne semble avoir été envisagée.
Hormis conseiller aux femmes enceintes d’annuler les voyages vers les destinations infectées et celles qui ne le sont pas encore mais qui se sont rendues dans des zones endémiques de… ne pas tomber enceinte. Et de contacter son médecin traitant pour être informé sur les conséquences pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika.
Cela s’appelle le principe de précaution.
La pandémie frappe actuellement 21 pays.
Des cas de contamination ont été recensés dans plusieurs pays européens. Le virus étant rapporté par des voyageurs. La France métropolitaine semble ne pas être encore touchée pour l’instant.
Il serait souhaitable que tous les transporteurs aériens qui desservent des destinations susceptibles d’être touchées par cette pandémie puissent prendre des mesures précises. Air France en tête.
François Teyssier