La mise en arrêt du trafic aérien, la fermeture des hôtels, les compagnies de croisières en panne et les Tour opérateurs du tourisme face à une activité proche de zéro pénalisent le GDS Amadeus qui voit ainsi fondre dans d’importantes proportions toute son activité.
Amadeus qui emploie directement et indirectement près de 5.500 salariés sur deux implantations sur la Côte d’Azur (Sophia Antipolis et Villeneuve Loubet) doit revoir complètement son fonctionnement et ses coûts à hauteur de 300 M€ .
L’inquiétude est d’autant plus grande que l’entreprise et l’un des plus gros employeurs privés de la Côte d’Azur. Avant la Pandémie il créait de l’ordre de 150 postes chaque année.
D’ailleurs Amadeus a clôt l’année 2019 sur chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros et un bénéfice en hausse de 13,4 %.
Mais aujourd’hui l’optimisme n’est plus de mise avec son marché qui s’évapore et l’on ne sait pour combien de temps. En 2019 Amadeus a permis 80 millions de résa aériens (et 63 millions non aérien).
Le groupe Amadeus a les moyens de tenir pendant un certain temps avec un milliard d’euros de liquidités, un milliard de crédit révolving et 660 million d’euros de réserves en cash selon une information donnée par le site de voyages américain Phocuswire.
Reste que le virus va élaguer le secteur aérien en touchant sévèrement des compagnies aériennes déjà en difficultés. Autant de données qui restent de grandes inconnues et qui laissent les dirigeants d’Amadeus dans une grande expectative et les salariés dans la crainte pour leur emploi.
Michel Bovas