Avec trois catastrophes majeures et plus de 700 victimes sur les 9 derniers mois, l’année 2014 s’annonce comme une année noire pour le transport aérien civil dans le monde.
A contrario, l’année 2013 avait elle établi un record en matière de sureté, malgré un nombre de passagers en constante progression partout dans le monde.
En France, il semble que la problematique du transport aérien ait été entendu, le député Bruno Le Roux ayant présenté hier au Premier ministre un ensemble de propositions pour son amélioration.
Parmi les préconisations du chef du groupe socialiste à l’Assemblée, figurent notamment le gel des droits de trafic accordés aux compagnies du Golfe –?qui font déjà l’objet d’un moratoire de fait?– et l’application de la taxe de solidarité, dite «?taxe Chirac?», à d’autres secteurs économiques, comme les banques et la grande distribution.
Selon la Fnam, le transport aérien serait «?11 fois plus taxé?» en France qu’aux Pays-Bas ou en Allemagne.
L’état envisagerait ainsi de reverser au budget de la Direction de l’aviation civile la totalité du produit de la taxe de l’aviation civile et, grande nouveauté que les activités aéroportuaires d’ADP et ses investissements d’infrastructures ne soient plus financés uniquement par les redevances, mais aussi par les recettes tirées de ses activités commerciales annexes.
Parmi les grandes catastrophes de l’année 2014, on se souvient, le 8 mars dernier, du vol Kuala-Lumpur-Pékin de la Malaysian Airlines toujours introuvable; le 17 juillet, du boeing de la même compagnie détruit dans l’est de l’Ukraine, le 23 juillet, le crash d’un gros porteur près de Taiwan ou encore le 24 juillet, l’avion d’Air Algérie s’abîmant au Mali.